Soutenir l’intégration des femmes immigrantes grâce à l'IA

Client

Clé Maîtresse

Équipe

Anne Musset / Sophie Bisson Hilda Rojas / Ilona Ilet

Mon rôle

Lead UX

Durée

14 semaines à l'automne 2025

Main Project Image
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Un talent immense, mais invisible sans réseau local

Chaque année, des femmes immigrantes qualifiées arrivent au Québec avec un parcours solide, mais sans réseau ni repères pour accéder à un emploi à la hauteur de leurs compétences. C'est ici que Clé Maîtresse entre en jeu, avec une plateforme qui facilite ces connexions professionnelles.

La plateforme renforce la confiance, réduit l’isolement, et rend visibles les talents des femmes immigrantes qualifiées

1. Visibilité
Un profil qui met en valeur les compétences, l’histoire et l’expérience internationale.

2. Jumelage intelligent
Une mise en relation basée sur le niveau d’intégration, afin de favoriser des connexions pertinentes et empathiques.

3. Communauté
Un espace permettant de sortir du réseau coethnique, de rencontrer des femmes de différents horizons et de développer une intelligence culturelle locale.

Processus

Comprendre la réalité des utilisatrices

Pour dresser un portrait fidèle de la réalité vécue par les femmes immigrantes qualifiées au Québec, plusieurs méthodes de recherche ont été mobilisées.

6

Entretiens semi-structurées

20

Réponses de sondage

15

Plateformes analysées

Les entretiens ont permis de comprendre en profondeur le vécu et les besoins des femmes immigrantes. Le sondage exploratoire a servi à valider certaines tendances auprès d’un plus grand nombre de participantes. L’analyse des plateformes comparables a aidé à situer l’écosystème actuel et à repérer les opportunités non couvertes.

Insights

Pour donner un sens à tout ce qui a été recueilli, les données ont ensuite été regroupées et analysées afin de faire émerger les principaux insights.

Le réseau humain est le moteur de l’intégration.

Les relations sociales (formelles ou informelles) sont le principal moteur d’intégration professionnelle. Elles permettent de s’intégrer plus facilement, et d’accéder plus rapidement à un premier emploi.

Le soutien relationnel est un levier déterminant : plus le réseau est diversifié (organismes, bénévolat, rencontres informelles avec des personnes de tous origines), plus l’accès à l’emploi est rapide et efficace.

Sans réseau, l’accès aux opportunités reste limité, malgré les compétences et les diplômes.

Le mentorat doit être réciproque et adapté au parcours de chacune

Le mentorat émerge comme une solution intéressante, à condition qu’il soit bidirectionnel : les mentores doivent aussi retirer de la valeur de l’expérience.

Certaines femmes avec de l’expérience souhaitent s’impliquer, si leurs propres besoins sont entendus et si les activités sont bien encadrées.

Les mentorées doivent être accompagnées selon l’étape de leur parcours d’intégration, car toutes n’ont pas les mêmes besoins ni le même degré d’autonomie.

Il est important d’avoir un cadre flexible et un jumelage transparent, tenir compte des intérêts communs, non pas forcément des origines communes.

La mise en relation comme intégration sociale et soutien émotionnel

Les échanges et le partage dépassent la dimension professionnelle. Les femmes recherchent des personnes qui comprennent leur culture et leurs défis.

Ils contribuent à réduire l’isolement, renforcer la confiance et créer un sentiment d’appartenance, tout en favorisant l’apprentissage linguistique et culturel.

Les pairs et les mentores jouent un rôle clé dans la francisation informelle et la transmission des codes du marché québécois (CV, normes, communication, attentes professionnelles, environnement culturel, les habitudes de vie).

Ces apprentissages, vécus dans un cadre bienveillant, permettent aux femmes nouvellement arrivées de se sentir comprises, compétentes et légitimes.

Le réseau humain est le moteur de l’intégration.

Les relations sociales (formelles ou informelles) sont le principal moteur d’intégration professionnelle. Elles permettent de s’intégrer plus facilement, et d’accéder plus rapidement à un premier emploi.

Le soutien relationnel est un levier déterminant : plus le réseau est diversifié (organismes, bénévolat, rencontres informelles avec des personnes de tous origines), plus l’accès à l’emploi est rapide et efficace.

Sans réseau, l’accès aux opportunités reste limité, malgré les compétences et les diplômes.

Le mentorat doit être réciproque et adapté au parcours de chacune

Le mentorat émerge comme une solution intéressante, à condition qu’il soit bidirectionnel : les mentores doivent aussi retirer de la valeur de l’expérience.

Certaines femmes avec de l’expérience souhaitent s’impliquer, si leurs propres besoins sont entendus et si les activités sont bien encadrées.

Les mentorées doivent être accompagnées selon l’étape de leur parcours d’intégration, car toutes n’ont pas les mêmes besoins ni le même degré d’autonomie.

Il est important d’avoir un cadre flexible et un jumelage transparent, tenir compte des intérêts communs, non pas forcément des origines communes.

La mise en relation comme intégration sociale et soutien émotionnel

Les échanges et le partage dépassent la dimension professionnelle. Les femmes recherchent des personnes qui comprennent leur culture et leurs défis.

Ils contribuent à réduire l’isolement, renforcer la confiance et créer un sentiment d’appartenance, tout en favorisant l’apprentissage linguistique et culturel.

Les pairs et les mentores jouent un rôle clé dans la francisation informelle et la transmission des codes du marché québécois (CV, normes, communication, attentes professionnelles, environnement culturel, les habitudes de vie).

Ces apprentissages, vécus dans un cadre bienveillant, permettent aux femmes nouvellement arrivées de se sentir comprises, compétentes et légitimes.

Le réseau humain est le moteur de l’intégration.

Les relations sociales (formelles ou informelles) sont le principal moteur d’intégration professionnelle. Elles permettent de s’intégrer plus facilement, et d’accéder plus rapidement à un premier emploi.

Le soutien relationnel est un levier déterminant : plus le réseau est diversifié (organismes, bénévolat, rencontres informelles avec des personnes de tous origines), plus l’accès à l’emploi est rapide et efficace.

Sans réseau, l’accès aux opportunités reste limité, malgré les compétences et les diplômes.

Le mentorat doit être réciproque et adapté au parcours de chacune

Le mentorat émerge comme une solution intéressante, à condition qu’il soit bidirectionnel : les mentores doivent aussi retirer de la valeur de l’expérience.

Certaines femmes avec de l’expérience souhaitent s’impliquer, si leurs propres besoins sont entendus et si les activités sont bien encadrées.

Les mentorées doivent être accompagnées selon l’étape de leur parcours d’intégration, car toutes n’ont pas les mêmes besoins ni le même degré d’autonomie.

Il est important d’avoir un cadre flexible et un jumelage transparent, tenir compte des intérêts communs, non pas forcément des origines communes.

La mise en relation comme intégration sociale et soutien émotionnel

Les échanges et le partage dépassent la dimension professionnelle. Les femmes recherchent des personnes qui comprennent leur culture et leurs défis.

Ils contribuent à réduire l’isolement, renforcer la confiance et créer un sentiment d’appartenance, tout en favorisant l’apprentissage linguistique et culturel.

Les pairs et les mentores jouent un rôle clé dans la francisation informelle et la transmission des codes du marché québécois (CV, normes, communication, attentes professionnelles, environnement culturel, les habitudes de vie).

Ces apprentissages, vécus dans un cadre bienveillant, permettent aux femmes nouvellement arrivées de se sentir comprises, compétentes et légitimes.

Explorer les pistes

À partir des insights dégagés lors de la recherche, un atelier d’idéation a été réalisé avec un groupe de femmes immigrantes afin de générer un maximum de pistes répondant à leurs besoins réels.

L’objectif était d’explorer des solutions potentielles, sans contrainte technologique, en s’appuyant directement sur leur expérience, leurs aspirations et leurs stratégies d’adaptation.

L'idéation a mis en lumière trois besoins centraux : créer des jumelages transparents et compréhensibles, soutenir un parcours d’intégration évolutif et proposer des connexions adaptées aux intérêts, contraintes et étapes de vie.

Maquettes

Les idées issues de l’idéation ont été traduites en premières maquettes afin de tester rapidement les éléments essentiels de l’expérience.
Trois pages ont été priorisées, car elles répondaient directement aux besoins identifiés.

Page d'accueil

Un écosystème de progression, permettant de suivre son cheminement et d’être accompagné selon ses objectifs.

Le module de jumelage

Un matching intelligent, tenant compte du parcours, des intérêts, de la disponibilité et du niveau d’intégration.

Le profil

Permettant de valoriser l’expérience internationale et les objectifs personnels.

Des maquettes basse-fidélité ont ensuite été validées en mode guérilla auprès de quatre femmes immigrantes.

Project Gallery Image for 50% width of the screen #1
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Validation des utilisatrices

Les retours ont été immédiats et applicables

✅ Le dashboard était perçu comme intuitif et rassurant.

✅ Le module de jumelage était apprécié, particulièrement l'explicabilité du « Pourquoi ce match?» dans la modale de jumelage.

✅ Les paramètres de confidentialité inspiraient confiance.

🟧 Le bouton « Élargir mon réseau » devait être plus visible et compréhensible, chose qui a été modifié dans la version finale.

Apprentissages

Parler aux utilisateurs est essentiel.

En rencontrant des femmes immigrantes professionnelles, j’ai compris l’ampleur émotionnelle, identitaire et professionnelle de leur parcours. Elles m’ont parlé d’un chemin difficile, parfois isolant, mais aussi rempli de résilience.

La recherche permet de comprendre le vrai problème, d’éviter les solutions prématurées, de valider la solution en continu et de devenir un véritable défenseur des utilisatrices.